- plâtrage
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plâtrage [ platraʒ ] n. m.• 1718; de plâtrer1 ♦ Action de plâtrer. Le plâtrage d'un mur.♢ Rare Ouvrage de plâtre. Refaire le plâtrage d'une pièce.2 ♦ Agric. Vx Amendement des terres au moyen de plâtre. — Plâtrage des moûts, du vin, pour activer la fermentation.3 ♦ Méd. Traitement de l'acidité gastrique par une substance basique. Plâtrage gastrique.
● plâtrage nom masculin Action ou manière de plâtrer ; ouvrage de plâtre. Apport de plâtre aux terres agricoles.plâtragen. m. Action, façon de plâtrer.⇒PLÂTRAGE, subst. masc.Action de plâtrer; résultat de cette action.A. — 1. Action de couvrir, d'enduire de plâtre. Le plâtrage d'un mur, d'un plafond (ROB.).— Ouvrage, revêtement de plâtre. Ce n'est pas de la maçonnerie, c'est du plâtrage (Ac. 1798-1935). Près de la tour ronde, plâtrage blanc sur le mur avec un reste de peinture et ces deux chiffres tracés en rouge (HUGO, Rhin, 1842, p.129).2. P. anal., fam.a) Action de farder ou de se farder; maquillage épais, grimage. La répétition finie, on cause pantomime et je conseille à Margueritte de jouer sans blanc, le plâtrage tuant sous sa couverte tous les jeux délicats et subtils d'une physionomie (GONCOURT, Journal, 1888, p.775). À sept heures du soir, sortant de son bain, et après un plâtrage savant, elle pouvait encore faire illusion (DRUON, Gdes fam., t.2, 1948, p.68).b) Pansement gastrique visant à supprimer l'acidité par une matière basique. (Dict.XXes.).3. Au fig. Action de revêtir d'une apparence trompeuse, de camoufler grossièrement; artifice qui revêt quelque chose d'une apparence trompeuse. Là, plus de fausse apparence, aucun plâtrage possible, l'ordure ôte sa chemise, dénudation absolue, déroute des illusions et des mirages, plus rien que ce qui est (HUGO, Misér., t.2, 1862, p.512). En étudiant la photographie, on est étonné de voir comme Decamps l'a précédée, devinée et combien les murs du peintre, si critiqués par les aveugles d'art comme trucs, ficelles, plâtrages, sont absolument vus comme le soleil les peint (GONCOURT, Journal, 1867, p.333).B. —AGRON. Action d'amender un sol par un apport de plâtre. Quelques-unes des expériences de M. Deherain ont montré que la potasse devenait soluble presque immédiatement après le plâtrage (Lar. 19e).C. —OENOL. Action d'ajouter du plâtre de Paris au moût pour clarifier le vin et en augmenter l'acidité. Le plâtrage se fait en foulant du plâtre avec les raisins (WURTZ, Dict. chim., t.3, 1878, p.234). Plâtrage. Dans le but d'aviver la couleur du vin, d'augmenter sa clarification et d'empêcher ses altérations, on y ajoute souvent du plâtre. Il en résulte, par suite de la décomposition du tartrate acide de potasse, la formation de sulfate de potasse qui reste dissous dans le vin (MACAIGNE, Précis hyg., 1911, p.260).Prononc. et Orth.:[
]. Ac. 1718: plas-; dep. 1740: plâ-. Étymol. et Hist. 1. a) 1401 plastrage «action de plâtrer» (DE BEAUREPAIRE, Derniers mél. hist. et archéol., p.118 ds Fonds BARBIER); b) 1718 «ouvrage fait de plâtre» (Ac.); 2. 1842 agron. (Ac. Compl.); 3. 1858 oenol. (LITTRÉ-ROBIN); 4. 1963 fam. «pansement gastrique» (Lar. encyclop.). Dér. de plâtrer; suff. -age.plâtrage [plɑtʀaʒ] n. m.ÉTYM. 1718; de plâtrer.❖1 Action de plâtrer. || Le plâtrage d'un mur, d'un plafond.2 Ouvrage de plâtre. || Refaire le plâtrage d'une pièce. || Vieux plâtrage qui se détache, tombe. ⇒ Plâtras.3 Agric. (Vx). Amendement des prairies artificielles (trèfle, luzerne…) au moyen de plâtre. — Emploi de plâtre comme matière inerte pour faciliter l'épandage des engrais. — Plâtrage des moûts, du vin, pour activer la fermentation.4 Méd. Traitement de l'acidité par une matière basique. || Plâtrage gastrique.
Encyclopédie Universelle. 2012.
